Malgré la crise sanitaire, le secteur de l’immobilier a fait preuve d’une grande résilience en 2021. Les perspectives économiques à 12 mois s’annonçaient excellentes pour 79 % des dirigeants immobiliers, contre 54 % en 2020. Après une période particulièrement compliquée, le moral des entreprises du secteur immobilier se redresse, ce qui se répercute favorablement sur le recrutement. En effet, le secteur de l’immobilier génère de nouvelles opportunités de carrière, que les jeunes diplômés peuvent saisir pour accéder à la vie active. Éclairage !
Le recrutement dans l’immobilier reprend des couleurs
Le marché de l’emploi propre à l’immobilier n’a jamais été aussi dynamique, puisque 87 % des indicateurs du secteur révèlent une relance des recrutements, avec des offres d’emploi immobilier aussi nombreuses que variées. Il n’en reste pas moins que le secteur se trouve sous tension. En effet, 95 % des entreprises immobilières ne parviennent pas à recruter des profils correspondant à leurs besoins et 82 % des candidats ont été rapprochés par plusieurs employeurs dans les 6 derniers mois.
Cette reprise de l’emploi immobilier est appelée à se maintenir. On apprend ainsi que 78 % des dirigeants envisagent de recruter de nouveaux collaborateurs dans les 3 prochaines années. Sans surprise, le métier de négociateur immobilier caracole en tête de liste des métiers les plus recherchés par les entreprises immobilières, suivi du métier de gestionnaire immobilier, de property managers, et de gestionnaire de copropriété.
Le marché de l’emploi du secteur immobilier connaît un taux de demandes supérieur aux offres. Les employeurs du secteur apprécient particulièrement les profils en reconversion professionnelle et se montrent flexibles et ouverts d’esprit lorsqu’il s’agit des compétences dont justifient les candidats. En effet, seuls 7 % des employeurs ont des besoins spécifiques et bien identifiés.
Au moment de lire un CV, 77 % des recruteurs mettent l’accent sur l’expérience professionnelle et les soft skills. Pour leur part, les candidats en reconversion dans l’immobilier sont 80 % à justifier d’une expérience en dehors du secteur.
A quoi s’attendent les candidats ?
La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 a chamboulé les attentes des salariés dans le secteur de l’immobilier. Ainsi, 86 % d’entre eux préfèrent un CDI, alors qu’ils étaient nombreux à privilégier le statut d’indépendant. Ce revirement s’explique notamment par le besoin de sécurité et de stabilité professionnelle, exprimé par 57 % des candidats. L’absence de rémunération fixe constitue, également, un argument expliquant ce changement de cap. La peur de l’isolement professionnel se présente également comme un argument de taille pour 20 % des candidats.
Les employeurs, pour leur part, sont 49 % à ne faire appel qu’à des profils indépendants. Cette situation s’explique par différentes raisons :
- l’autonomie des candidats (62 %) ;
- le maintien de la motivation des équipes (53 %) ;
- le coût du salariat (47 %).
Force est de constater que la rémunération n’est pas la motivation principale des candidats. Ainsi, on découvre que moins d’un candidat sur deux considère la rémunération comme un critère essentiel. L’équilibre vie professionnelle / vie privée est évoqué par 42 % des candidats, tandis que la quête de sens est la motivation principale pour 36 % d’entre eux. Enfin, l’ambiance au travail s’avère être un critère essentiel pour 32 % des candidats. Les employeurs n’hésitent pas à faire preuve d’adaptation pour relever le problème de la tension qui impacte le secteur immobilier en matière de profils qualifiés. Pour fidéliser leurs salariés et attirer des candidats compétents et motivés, 55 % des employeurs appliquent des mesures permettant d’améliorer l’ambiance de travail et 38 % veillent à améliorer l’environnement de travail de leurs collaborateurs. Ce qui n’est pas sans passer inaperçu par les candidats qui sont nombreux à apprécier ces mesures.