L’architecture contemporaine se démarque largement de l’architecture classique aux formes géométriques et aux symétries parfaites. Elle se veut plus souple, ouverte, imbue de nouvelles textures et s’inscrit parfaitement dans le cadre naturel environnant. En voici deux bons exemples ; l’espace arbre blanc à Montpellier et l’amphisbène de Paris.
L’amphisbène de Paris, une tour à deux têtes !
Pour contrer l’homogénéité urbanistique de la capitale française, Gaëlle Hamonic et Jean-Cristophe Masson, tous deux architectes, ont imaginé une tour d’une hauteur de 50m, qui accueille des logements jouissant des atouts du logement pavillonnaire appliqués sur un logement collectif. Cette idée hors du commun octroie une identité et une homogénéité à l’ensemble du bâtiment qui s’inscrit parfaitement dans son entourage extérieur.
A mi-chemin entre Paris et le Grand Paris, dans le 13e arrondissement, se hisse une énorme tour de logements à deux « têtes » ou « façades », dénommée Home, mais bien plus connue sous le nom de l’amphisbène. Près d’Austerlitz, cette tour abrite 200 logements reliés par un soubassement et des fondements communs couverts par un toit végétal boisé de verdure. Elle abrite également des commerces au rez-de-chaussée. Ses deux têtes divisent harmonieusement l’espace, l’une abritant les logements privés organisés en gradins et l’autre accueillant des logements sociaux superposés. Chaque logement est enveloppé dans un long balcon qui s’entremêle avec le jardin tout au long des gradins, tandis que la façade combine des métaux dorés et argentés qui ne laissent personne indifférent. L’œuvre architecturelle est vite devenue une tour d’observation offrant une vue panoramique époustouflante sur Paris.
L’espace arbre blanc à Montpellier, l’arbre blanc niché en pleine nature
En Février 2015, l’architecte japonais Sou Fujimoto et les architectes parisiens Nicolas Laisné et Manal Rachdi inauguraient l’Espace Arbre Blanc. Le nom est à l’honneur de l’édifice, conçu en forme d’immense arbre blanc qui déploie des belles terrasses s’enroulant sur un axe commun, comme les branches d’un arbre qui se déploient et s’enroulent autour du tronc. Parfaitement élevé dans l’environnemental montpelliérain, cet énorme arbre blanc niché en pleine nature, loin de choquer, s’aligne harmonieusement avec son entourage verdoyant.
Se voulant un espace de bien-être invitant au dialogue permanent entre l’intérieur et l’extérieur, cet immeuble abrite dans ses 17 étages, 110 appartements, des parkings et des box privés, tout en installant aux premiers étages, un restaurant, une galerie d’art et des bureau, alors que le dernier étage abrite un grand espace dédié aux habitants de l’immeuble et un bar à la vue panoramique et unique à couper le souffle. Les premiers logements seront livrés en 2018.